Basilique-de-Pontmain

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Histoire et architecture

basilique de Pontmain

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En février 1872, l’évêque de Laval, Monseigneur Wicart, publie sa lettre reconnaissant l’authenticité de l’apparition de la Vierge Marie à Pontmain le 17 janvier 1871. Il autorise son culte sous le vocable de Notre-Dame de l’espérance de Pontmain et annonce son intention de faire bâtir en son honneur un sanctuaire en témoignage de reconnaissance pour la protection spéciale accordée à cette région.

La première pierre de cette église fut posée solennellement le 17 juin 1873. On fit appel à l’architecte franco-anglais Eugen Hawke, né à Saint-Servan le 16 avril 1830 et décédé à Laval le 20 octobre1914, pour établir les plans de la nouvelle église. De style néogothique, elle a été bâtie sur un terrain marécageux ; c’est pourquoi sa structure est allégée au premier étage par de nombreuses verrières qui occupent tout l’espace.

Elle n’est pas orientée, c’est-à-dire Est / Ouest, mais elle est tournée vers l’endroit de l’apparition. Ces deux tours abritent un carillon de 32 cloches et un carillon de 39 cloches avec le bourdon de 3500 kg. Piliers, arrêtes et balustrade en tuffeau éclairent de leur blancheur l’ensemble de l’édifice.

À l’intérieur règne une atmosphère lumineuse et bleutée, ce bleu irradié par de nombreux vitraux réalisés au cours du XXe siècle. La rosace au-dessus de l’orgue ne compte pas moins de 37 tonalités de bleus. Dix chapelles sont disposées autour de la nef qui se termine par un chœur à pans coupés. L’église peut accueillir 1280 personnes.

Pour en savoir plus

En 1872, on demande à Monsieur Maurin de vendre le champ au-dessus duquel la Vierge était apparue. Celui-ci en fit don en disant “la Bonne Vierge me l’a déjà volé“. L’église fut élevée au rang de basilique mineure en 1905 et rattachée à Sainte-Marie Majeure à Rome.

En septembre 1908, elle est proclamée solennellement basilique Notre-Dame de l’Espérance de Pontmain en présence de 2 archevêques, 4 évêques, 600 Prêtres et 15000 pèlerins.

Et rappelons que l’évêque du diocèse de Laval, Monseigneur Thierry SCHERRER a choisi cette basilique comme lieu de son ordination épiscopale. Il y fut donc ordonné par Mgr d’Ornellas le 6 juillet 2008.

Glossaire

Basilique :  titre honorifique d’une église attribué par le pape compte tenu de l’ancienneté du lieu de culte ou d’une dévotion particulière.

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Statue de Notre-Dame du porche

Vierge-du-porche
Statue réalisée par Lucienne Heuvelmans, grand prix de Rome de sculpture.

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Statue de Notre-Dame en pierre,

Sur le pilier central de la double porte du porche, cette statue monumentale en pierre de calcaire de Bourgogne montre Marie levant les bras. Elle fut réalisée par Lucienne Heuvelmans, grand prix de Rome de sculpture, et fut installée en 1940.

Lors de l’Apparition, dans un premier temps, les enfants aperçoivent la Vierge debout dans le ciel tendant ses bras en signe d’accueil, ils récitent alors pour elle le chapelet. Nous voyons ici l’attitude de Marie au moment de la 3ème phase de l’Apparition.

Lorsque les habitants de Pontmain entonnent le cantique « Mère de l’Espérance », Joseph Barbedette, l’un des voyants, écrit ceci :« Aussitôt, la Sainte Vierge, qui jusqu’alors avait tenu les mains abaissées vers nous, les éleva à la hauteur des épaules. Tout en souriant, elle semblait accompagner le chant. Elle remuait les doigts comme une personne qui touche un piano, lentement, délicatement. Notre joie gagnait les assistants : ils riaient avec nous et pleuraient d’émotion ».

Aujourd’hui, dans sa blancheur, la pureté de son visage et la finesse infinie de son sourire, Notre Dame de Pontmain nous invite, nous pèlerins, à rejoindre son Fils en entrant dans la lumière bleue de la basilique pour chanter la gloire de Dieu.

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Chapelle Saint Michel

Chapelle-saint-Michel
Ensemble en pierre d’Onyx de Tunisie

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La Chapelle de saint-Michel,

’autel splendide de cette chapelle a été édifié au moment de l’exposition universelle de 1900. Cet ensemble remarquable est entièrement en pierre d’onyx de Tunisie. Sa base est rehaussée de plaques de cuivre émaillé.

Nous pouvons admirer la simplicité de la décoration florale alternée de dessins géométriques, bleus topaze variés et incrustés de pierres de turquoise. La partie supérieure de l’autel montre une porte du tabernacle au travail remarquable.

De fines volutes cuivrées mettent en valeur l’or d’un magnifique calice dans lequel deux colombes étanchent leur soif d’infini. Au sommet du calice, des rayons dorés appelés « Gloire » exposent une hostie marquée d’une croix, ainsi est exprimée la beauté de l’eucharistie.

Au-dessus de l’autel, la très belle statue de saint Michel est en bronze vieilli. Cette statue est une parfaite reproduction de la sculpture exposée dans l’église paroissiale du Mont Saint Michel.

Son attitude est inspirée par un verset de l’Apocalypse :« Il y eut alors un combat dans le ciel : Michel, avec ses anges, dut combattre le Dragon. »Ici, debout sur le Dragon pour l’écraser, Michel est armé d’une épée. Il terrasse le mal par son courage et sa constance. Ses gestes assurés, élégants, sa posture altière, nous assurent de la victoire de l’archange.

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Chapelle de la croisade Eucharistique

Chapelle-de-la-croisade-Eucharistique
Autel décoré de mosaïques, édifié en 1936

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Chapelle de la croisade Eucharistique,

Cette chapelle est dominée par un autel décoré de mosaïques, édifié en 1936. Ces mosaïques font mémoire de la visite de 10.000 jeunes de la Croisade eucharistique du 28 juin 1934.

Les tesselles, petits cubes de pierre formant l’illustration, utilisent une riche gamme de bleu. Avec leurs étoiles d’or, elles sont rendues vivantes par le miroitement des vitraux. Le retable de l’autel illustre la visite des pèlerins.

De chaque côté, les croisés en pèlerinage, brandissent leurs bannières. Au centre, voici l’événement de Pontmain. Là, la petite église, le calvaire, les quelques maisons du bourg se figent sous la neige. Au-dessus du village, dans une mandorle bleu profond cernée d’or, apparaît Marie.

Quatre bougies font vibrer les étoiles de sa robe. Les enfants en prière sont émerveillés par la splendeur de l’Apparition recevant les bienfaits de la confiance en Marie comme une pluie d’étoiles. Entre les deux groupes des jeunes habitants de Pontmain, un blanc chemin vers la Vierge s’ouvre pour nous, visiteurs d’aujourd’hui.

Le devant de l’autel rappelle le pèlerinage des croisés : deux jeunes gens offrent une couronne de roses à la Vierge symbolisée par son monogramme doré : AM entrelacés, signifiant Ave Maria. Tel un phylactère, un long ruban se déroule inscrivant le message de Pontmain, encore et toujours : Mais priez mes enfants !

Tous les vitraux des chapelles latérales, aux dessins classiques, ont été réalisés en 1890 par Auguste Alleaume dont l’atelier sera installé à Laval en 1893. Ceux-ci montrent, à gauche, saint Louis de Gonzague, patron des étudiants, et à droite saint Isidore, patron des agriculteurs.

Le vitrail central est orné de symboles de dévotion mariale par trois invocations des litanies de la Vierge :  de chaque côté, Vase spirituel, Vase honorable.  Au centre, Marie, Porte du ciel. À Pontmain, Marie, dans sa mandorle céleste est vraiment : La Porte du ciel.

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Chapelle Sainte Anne

Chapelle-de-St-Anne

Ensemble en pierre d’onyx de Tunisie

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La Chapelle Sainte Anne,

Majestueux, dans la chapelle sainte Anne, cet autel a été installé en 1908. Sa base est formée de colonnes de marbre qui délimitent trois bas-reliefs en bronze, encastrés dans des médaillons représentant la vie de sainte Anne.

Au centre, Anne et Joachim, parents de Marie, se rencontrent à la porte dorée comme le propose le prote-évangile de Jacques. Le médaillon de gauche montre sainte Anne au temple enseignant la prière à la Vierge, à genoux. Dans le médaillon de droite, alors que l’adolescente est assise, sa mère lui fait découvrir les Écritures Saintes.

Au-dessus du retable à volutes dorés sur fond bleu sombre, trois vitraux de Auguste Alleaume, installés en 1890, donnent leur lumière à l’Éducation de la Vierge. Au centre sainte Anne, par le geste tendre de sa main droite sur l’épaule de Marie, l’accompagne dans sa prière tandis que sa main gauche guide la ferveur de l’adolescente en lui indiquant le ciel. 

Marie porte une robe bleue parsemée d’étoiles. C’est cette robe qui rend unique l’Apparition de Pontmain : ainsi se présentera Marie aux enfants dans la nuit étoilée du 17 janvier 1871. Les gerbes de fleurs de lys occupant les deux autres vitraux, chantent la Virginité de Marie.

Sur les murs des chapelles latérales, de nombreux « ex voto » disent la reconnaissance des milliers de pèlerins dont les prières furent exaucées par l’intercession de N-D de Pontmain

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Chapelle de la Vierge – Statue de marbre

Chapelle-de-la-Vierge
marbre de Carrare, la statue est l’œuvre de Joseph Vallet, grand prix de Rome.

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Chapelle de la Vierge : Statue de Notre-Dame de Pontmain,

Dans le bras ouest du transept de la basilique, sous les magnifiques vitraux des litanies de la Vierge, se trouve, en alcôve, la chapelle de la Vierge. Taillée dans un bloc de marbre de Carrare, la statue monumentale de Notre Dame est l’œuvre de Joseph Vallet, grand prix de Rome. Elle a été installée à cet endroit, proche du chœur, le 17 janvier 1904, en présence de Joseph et Eugène Barbedette, deux des quatre voyants.

Les drapés, au relief d’étoiles, particulièrement fins et souples, taillés dans le marbre à la blancheur unique, le visage souriant, légèrement penché de la Vierge, donnent à cette statue une grande douceur paisible qui rayonne dans toute la chapelle. Par Marie, tout est joie, tout est don.

Ses mains nous offrent cette longue croix écarlate du Christ qui crée un contraste saisissant avec la blancheur du marbre. Marie, l’Immaculée, a donné son Fils pour sauver les hommes par son sang. Ici, dans cet espace marial, heure après heure, jour après jour, convergent dans le cœur de Marie, les douleurs et les joies des pèlerins, leurs supplications et leurs actions de grâces.

Installés en 1874, les vitraux qui ornent le fond de cette chapelle sont d’Édouard Rathuis. Dans un ordre à reconstruire, la vie de Joseph s’y déploie, inspirée par les Évangiles ainsi que le Prot-évangile de Jacques. Nous voyons : Le songe de Joseph, Le Mariage de Marie et Joseph, La Nativité de Jésus, La fuite en Égypte, Jésus retrouvé au Temple, Joseph protecteur de la sainte Famille, Joseph le charpentier, la Mort de Joseph, enfin Le Couronnement de Joseph.

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La Croix de Pontmain

Croix-de-Pontmain

Réalisée dans les ateliers de moulage du Palais de Chaillot.

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La Croix de Pontmain,

Lors de la troisième phase de l’Apparition, Marie tient un crucifix dans les mains.

Au fond de la basilique, rappelant cette présentation, une reproduction immense du Crucifié et de sa croix domine le chœur. Fondus dans le rouge de douleurs et de sang de la mort, Jésus et sa croix ne font qu’un. La statue du Christ, debout bien droit, les bras ouverts, presque apaisé, est une réplique de celle du XIIIe siècle qui se trouve dans la cathédrale St Étienne de Sens. Elle a été réalisée dans les ateliers de moulage du Palais de Chaillot.

Ce soir-là, dans l’angoisse de la guerre, le petit peuple de Pontmain entonne d’une seule voix le « Parce Domine » affiché dans un médaillon du vitrail du Sacré cœur. « Pardonne Seigneur, pardonne à ton peuple racheté par ton sang… pardonne à ton peuple ses péchés et ses fautes ».

Alors qu’elle souriait, Marie tombe en tristesse. De ses deux mains, elle tend un crucifix rouge aux enfants. Là, jusqu’à la dernière goute, le Crucifié offre son sang qui se répand sur la croix et sur le monde. La douleur du sacrifice du Christ occupe le silence bouleversant de la prière.

« De ta demeure sainte, regarde-nous, Seigneur, et bénis ton peuple. » chantent alors les enfants.

Généralement, sur tous les crucifix, un croisillon, en haut de la croix, expose le Titulus crucis, motif de la condamnation du Christ, INRI : Jésus, le Nazaréein, roi des juifs. Ici, l’accusation de Pilate est dépassée. Un large et long bandeau immaculé affiche un autre titre : Jésus Christ ! Après sa mort, les mots en lettre de sang semblent chanter une victoire : Jésus est vivant.

Depuis 2000 ans, le sang du Fils de Dieu, Ressuscité, sauve l’humanité par chaque Eucharistie.

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L’icône de Henry Corta

Icone-de-la-Vierge

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L’icône de Henry Corta,

Contre le pilier de l’entrée du chœur, à gauche, se trouve une très grande icône, œuvre d’Henry Corta.
Elle a été réalisée en 1971, pour le centième anniversaire de l’Événement de Pontmain. L’iconographe y traduit le sens de l’Apparition contemplée dans la prière.

Au milieu de la nuit de la terre sombre, dans la mandorle dorée du monde céleste, apparaît Marie.

Après les paroles du vieux Siméon : « Un glaive de douleur te transpercera le cœur » Marie a vécu l’enfance, la mission, la mort et la Résurrection de Jésus.

Ici, la Vierge ne tient plus la croix de souffrance de son Fils. Mais, c’est la croix du Christ glorieux qui jaillit du cœur de la Vierge et ouvre ses bras en offrande.

L’Apparition de Pontmain n’est pas seulement l’annonce d’une paix terrestre à bâtir, c’est aussi une percée du monde céleste déversant sur les hommes, par une pluie d’étoiles, le pardon et la Paix nés de la miséricorde du Seigneur par l’intercession de la Vierge. Ici, par le cœur de sa Mère est annoncé le Christ offrant sa vie de Ressuscité à tous les hommes.

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Chapelle du Saint Sacrement

Chapelle-du-Saint-Sacrement

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Chapelle du Saint Sacrement,

En symétrie de la chapelle de Notre-Dame de Pontmain, se trouve la chapelle du Saint-Sacrement, dans le bras Est du transept.

La petite lumière rouge clignotante nous rappelle que dans le tabernacle, meuble liturgique, se trouve la réserve eucharistique. Là sont conservées les hosties consacrées à la messe, présence réelle du Seigneur.

La porte du tabernacle est une œuvre originale réalisée en 2008 par Jean Divry, artiste créateur de sculptures et d’images de verre.

Sa technique est basée sur la transparence de verres posés à froid sur des pigments qui le colorent et auxquels il intègre des métaux précieux.

Cette porte par la profondeur de son bleu, l’éclat de son or et le rouge intense de la croix qui jaillit de la mandorle céleste est un condensé de l’Apparition de Pontmain.

Marie s’est effacée après avoir offert le Crucifié qui a versé son sang pour tous les hommes. La présence du Christ nourrit la ferveur des chrétiens à chaque eucharistie. La nuit de Pontmain nous redit ce grand mystère.

Les vitraux de la chapelle du Saint Sacrement datent de 1874 et sont l’œuvre d’Édouard Rathouis. Groupés par trois, traités dans des teintes pastel, ils ont pour thème l’Eucharistie et le Sacré Cœur. Les vitraux se lisent de droite à gauche puis au sommet.

Sur le vitrail central, à droite, Moïse frappe le rocher pour en faire surgir l’eau, le soldat romain perce le côté du Christ en Croix et Jésus montre son Cœur Sacré à sainte Marguerite Marie.

Sur le vitrail de gauche, à droite, David chante sur sa harpe, la Samaritaine demande au Christ l’eau vive, au sommet, le Bon Pasteur porte la brebis sur ses épaules.

Sur le vitrail de droite, à droite, Melchisedech offre le pain et le vin à Abraham. Les disciples d’Emmaüs reconnaissent le Christ, et, au sommet, saint Jean repose sur la poitrine de Jésus au soir du Jeudi saint.

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Chapelle du rosaire

Chapelle-du-Rosaire

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Chapelle du rosaire,

Poursuivant la remontée de l’allée du bas-côté Est, voici la Chapelle du rosaire dédiée à l’histoire de la prière à Marie, le Rosaire.

Ce nom vient de la guirlande de roses dont la Vierge est couronnée dans les représentations traditionnelles. L’autel en marbre et pierre d’onyx date de 1900.

Derrière sa table, sur le retable, des tableaux en émaux de Limoges illustrent l’histoire du rosaire. Le premier tableau, à gauche, représente le pape St Pie V, pape du rosaire, instituant cette dévotion.

Le deuxième tableau montre Marie offrant un rosaire à saint Dominique, le dernier tableau illustre Léon XII, entouré de fidèles offrant des roses à la Vierge.

Sur le devant de l’autel, des émaux de Limoges, par une peinture dorée sur fond bleu soutenu, illustrent les éléments de la prière du Rosaire.

À gauche l’ange Gabriel s’adresse à la Vierge par les mots de l’Annonciation « Je vous salue, Marie ». A droite, Jésus nous enseigne le « Notre Père ».

Au centre, une Sainte Trinité expose Dieu le Père offrant son Fils en croix tous deux reliés par le Saint Esprit sous l’aspect d’une fine colombe.

Auguste Alleaume dont l’atelier est installé à Laval en 1893 a réalisé tous les vitraux des chapelles latérales.

Les vitraux de cette chapelle illustrent la Foi, l’Espérance et la Charité. La Vierge, au centre, tenant l’Enfant Jésus debout est entourée des symboles du Rosaire.

Marie personnifie la foi : Fides. À gauche, l’ange de la Charité porte la basilique de Montmartre, à droite, l’ange de l’Espérance présente la basilique de Pontmain. Dans un même bel élan, les deux basiliques furent édifiés par les Oblats de Marie Immaculée.

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Chapelle Saint François d’Assise

Chapelle-St-Francois-d-Assise

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Chapelle Saint François d’Assise,

Le dénuement de cette chapelle exprime la simplicité avec laquelle François a voulu que vivent les moines de son ordre : les franciscains. Installé en 1934, le marbre très veiné de l’emmarchement et de l’autel contraste avec le haut-relief en marbre de Carrare d’une grande pureté.

Ce haut-relief représente François le regard levé pour la louange, les bras levés en Orante. Dans la blancheur, le saint prie avec ses frères les oiseaux, accompagné du loup de Gubbio attendri.

Auguste Alleaume, dont l’atelier est installé à Laval en 1893, a réalisé tous les vitraux des chapelles latérales.

Ici, le vitrail central montre la basilique Sainte Marie des anges d’Assise, 3ème église que François remit en état après avoir entendu la voix du Seigneur lui dire : « François rebâtis mon église qui tombe en ruines ».

Le vitrail de gauche met en lumière saint François recevant les stigmates du Christ, et celui de droite illustre saint Antoine de Padoue fidèle compagnon de François.

Sur les murs des chapelles latérales, de nombreux « ex voto » disent la reconnaissance des milliers de pèlerins dont les prières furent exaucées par l’intercession de N-D de Pontmain.

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Chapelle Notre-Dame des familles

Chapelle-des-familles

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Notre-Dame des familles,

Dans le haut de l’allée du bas-côté Est de la basilique, la chapelle dite « Chapelle des familles » nous accueille. Là est exposée la très belle icône de Notre Dame des Familles, copie de celle du XVIème s. du Sanctuaire de Makow Podhalanski, en Pologne. Bénite par saint Jean Paul II, elle fut offerte au Sanctuaire de Pontmain le 30 août 1986 par les pèlerins polonais venus pour le jumelage des deux sanctuaires.

Cette Vierge de tendresse, couronnée par deux anges nous offre l’Enfant Jésus, Roi de l’univers. De sa main droite, l’Enfant bénit sa mère d’un geste délicat, nous montrant qu’elle est notre Mère. Le Christ, vêtu de l’or de la lumière, regarde Marie avec affection. Il tient contre lui le livre de la Parole : ainsi, le Verbe fait chair nous transmet sa vie car « Vivante est la Parole de Dieu »

Se détachant sur les drapés bleu sombre bordés d’or, la douceur du visage de Marie, la profondeur de son regard font naître en nous toute confiance. « Mère des Familles, nos familles se consacrent à ton Cœur Immaculé. Prends-nous et obtiens-nous de ton Fils la bénédiction pour chaque jour de notre vie ». C’est le chant de la prière polonaise à Notre Dame des familles.

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Vitraux de la nef et la rosace

Vitraux-de-la-nef

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Vitraux de la nef,

Les 6 verrières de la nef sont l’œuvre de Maurice Rocher, peintre expressionniste spécialisé dans la réalisation de cartons de vitraux. Ces verrières lui ont été commandées en 1950 et ont été réalisées par les ateliers Degusseau à Orléans.

Elles furent posées entre 1966 et 1978. Sans dessin narratif ni figuratif ses petits cubes de couleur filtrent la lumière que Dieu envoie sur la prière des hommes.

Mille écailles de verre carrées et rectangulaires, s’alignent, se croisent, se chevauchent pour que la lumière sculpte le paysage vivant du ciel.

Elles créent une densité d’azur où le rouge évoque la croix du Christ et l’ocre, les étoiles de l’Apparition. Le bleu de cinquante tons différents entoure et relie toute chose, rassemble et transforme toutes prières comme l’amour de Dieu inonde et enveloppe le monde.

Rosace

La rosace

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La rosace,

Lorsqu’on se retourne vers le portail d’entrée, au-dessus de la tribune, la rosace réalisée par l’artiste nantais Bernard Renoncé en 1998, retient longtemps notre regard. Cette immense « rose de lumière » épouse parfaitement le cercle formé par les tuyaux de l’orgue. Ses couleurs sont en harmonie avec celles des vitraux de la nef. En traversant cette mosaïque de verres multicolores, la lumière semble vibrer avec la musique des jeux de l’orgue. En sortant de la Basilique après une célébration, nous vivons ce temps où tout vient d’en haut. Cette magnifique verrière circulaire comme un prisme de Gloire, nous tient éveillés à cet instant où, par la prière, notre âme est transparence alors que le Soleil de Dieu, plus brillant que mille soleils, emplit notre regard et ouvre notre cœur.

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Les vitraux des chapelles du transept

Chapelle-saint-Joseph

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Les vitraux des chapelles du transept,

Les six magnifiques verrières qui ornent le transept, de chaque côté de la nef, sont œuvres de Paul et André Rault de Rennes.
Elles sont composées de petits losanges aux multiples nuances de bleu intense et ont été posées dans les années 1955.

De part et d’autre du transept, les verrières du fond représentent la même croix de Pontmain marbrée de brun entourée de médaillons de couleurs vives.

Côté chapelle de la Vierge, les médaillons font vibrer les invocations des Litanies de La Vierge autour de l’immense croix : Porte du ciel, Siège de la sagesse, Vase sacré… La première baie, invisible de la nef affichent des scènes de l’Évangile : L’Annonciation, La Samaritaine.

Face à elle, la dernière baie, visible de la nef, montre, au centre, une mandorle toute blanche. La Belle Dame, qui par Dieu marque l’évangile de son pas diaphane, se met en transparence. A la fin de l’apparition : « C’est tout fini » disent les enfants.

Côté Chapelle du Sacré Cœur, les vitraux reprennent la même construction. Au fond, l’immense croix rouge de Pontmain est entourée de médaillons.

Ici, ils représentent les invocations des litanies du Sacré Cœur avec leurs titres et leurs symboles. La baie non visible de la nef montre d’autres médaillons avec des scènes d’Évangile de la vie de Jésus : Le Baptême, La Passion, La Crucifixion de Jésus ainsi que des paraboles évangéliques : « L’enfant prodigue », « Le Semeur. »

En face, la grande baie visible de la nef retrace les petites croix blanches de la fin de l’apparition, posées sur les épaules de Notre Dame en écho à l’effacement de la Vierge, alors que les enfants disent : « C’est tout fini ». Ces deux petites croix blanches nous disent que Marie porte sur ses épaules les souffrances des hommes, offertes à la gloire du Seigneur.

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Les vitraux du chœur

Chapelle-saint-Joseph

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Les vitraux du chœur,

Les plus anciens vitraux de la basilique sont ceux du chœur. Ces vitraux narratifs aux couleurs vives et variées, ont tous été réalisés par le peintre-verrier Rathouis dont l’atelier est installé au Carmel du Mans en 1873. En 1876, l’ensemble des vitraux du chœur est posé. Aujourd’hui, ils sont classés Monuments Historiques.

Au centre est racontée l’Apparition de Pontmain. Dans une mandorle bleue, ponctuée de quatre bougies, Marie offre son Fils en Croix, d’un rouge sanglant, puis elle ouvre les bras et adresse son message aux quatre enfants captivés par sa présence devant le petit peuple de Pontmain : le père Barbedette, l’Abbé Guérin, l’épouse d’Yves Coq et Sœur Vitaline.

À gauche de la verrière de l’Apparition de Pontmain aux dominantes bleu vif, celle de la Salette, puis, à droite, celle de Lourdes avec sa source, sont mises en scènes de façon très vivante comme de pieuses images naïves. Puis on remarque quatre groupes de verrières :

1er groupe-L’Annonciation, la Visitation, La Nativité de Jésus, l’Adoration des bergers, l’Adoration des mages.

2ème groupe : La Présentation de Jésus au temple, La Fuite en Egypte, Jésus au temple avec les docteurs de la loi, Les Noces de Cana.

3ème groupe : Jésus rencontre sa Mère sur le chemin du Calvaire, Jésus ressuscité apparaît à sa Mère, la Pentecôte, la Dormition de Marie, L’Assomption puis Le Couronnement de Marie.

4ème groupe : Des scènes de l’Ancien Testament. Puis des scènes de l’Histoire de l’Église avec la proclamation du dogme de l’Immaculée Conception, plus loin, Mgr Wicart, évêque de Laval confie le projet de la basilique à Marie, enfin c’est la pose et la bénédiction de la première pierre de l’édifice le 17 juin 1873.

 

les vitraux des chapelles latérales

Les vitraux des chapelles latérales ont tous été réalisés en 1890 par l’artiste Auguste Alleaume, installé à Laval en 1893. Peintre et maître verrier, il renouvelle l’art du vitrail en son temps par la finesse de ses couleurs franches et la simplification du trait rendant ses sujets classiques bien lisibles.

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L’orgue de la basilique

Chapelle-saint-Joseph

Construit en 1931 par le facteur d’orgues Gloton-Debierre

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L’orgue de la basilique,

Le grand orgue de tribune de la basilique a été construit en 1931 par le facteur d’orgues Gloton-Debierre. En 1960, cet orgue bénéficie de travaux de réfection par Beuchet-Debierre.

Cet instrument possède 34 jeux, avec transmissions électropneumatiques. Le buffet, de style néo-gothique, occupe toute la largeur de la nef. Il a été conçu pour dégager complètement la vue de la grande rosace de façade devant laquelle est placé l’instrument et dont les tuyaux épousent parfaitement l’arrondi.

Le Jubilé du 150è anniversaire est l’occasion de lui redonner une nouvelle jeunesse en restaurant la partie électrique, l’alimentation en vent, et en le dotant de technologies nouvelles qui enrichiront sa merveilleuse palette sonore.

Comme tous les instruments de cette manufacture, cet instrument est remarquable tant par les choix des matériaux qui le constituent que par les techniques de sa construction. Sa disposition interne est sur quatre sommiers.

Cet orgue était donc prévu pour quatre claviers, réduit à deux claviers pour des raisons économiques. Or, la qualité et la composition de l’instrument demanderaient cette cohérence, il est donc envisagé de le restituer tel qu’il était conçu dans le projet initial en lui ajoutant deux nouveaux claviers.

Il comportera quatre claviers disposés en gradin, quarante jeux sur cinq plans sonores comprenant le pédalier.

Les travaux ont été confiés à la manufacture d’orgues Olivier et Stéphane Robert de la Chapelle sur Erdre (44) qui entretient déjà l’instrument et le connaît parfaitement.

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Chapelle des lumières

Le choeur cathédrale

une mosaïque réalisée par Mosca de Silva

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La Chapelle des lumières,

Sur le parvis, avant d’entrer dans la basilique, à droite, franchissons la porte de verre de « La Chapelle des Lumières », aménagée en 1990 pour recevoir les cierges des pèlerins.

Elle est ouverte jour et nuit. En entrant, à gauche, entre les piliers extérieurs de l’édifice, des petits cubes de pierre bleu et or, les tesselles, recouvrent le mur, formant une mosaïque réalisée par Mosca de Silva.

Elle représente l’Apparition de Marie à des enfants en 1871, alors que la Prusse est sur le point de gagner la guerre contre la France.

Aujourd’hui, par les petites flammes des cierges, tout le mur décoré semble frissonner comme la voûte céleste du 17 janvier 1871 alors que Marie paraît dans le ciel.

Ici, aux pieds de la Vierge, quatre enfants, vus de dos ne peuvent quitter des yeux le sourire de la Belle Dame à la robe étoilée qui leur tend les bras pour accompagner son message :

Mais priez mes enfants, Dieu vous exaucera en peu de temps, mon Fils se laisse toucher !
Par le regard, nous rejoignons la silhouette des voyants et les habitants de Pontmain.

Aujourd’hui, c’est aussi à nous que Marie s’adresse et sourit. Elle nous accompagne dans notre pèlerinage et nous donne Paix et Espérance.

Crédits

© Conception : Commission diocésaine d’art sacré ( CDAS ) et le Sanctuaire de Pontmain.
©Textes : Marie-Eline Guihaire.
© Voix : Marie-Eline et Yves Guihaire, Pascaline Chevet, Christèle de Limerville, Jean Angot.
Réalisation : Service de communication du diocèse de Laval et Radio Fidélité Mayenne.
© Photos : Yves Guihaire.
© Musique : Maîtrise St Léonard de Fougères, avec son l’aimable autorisation. Orgue Alain Guérinel.