Copie d’un baptistère roman, réalisé en granit reconstitué, ce baptistère a la forme octogonale (huit côtés). Cette forme des baptistères anciens symbolise la Résurrection, selon saint Ambroise. Sept côtés évoquent les sept jours de la Création, le huitième côté représentant le jour de la Résurrection du Christ. Nous remarquons que huit têtes de chérubins ornent chaque côté de la partie supérieure du baptistère.

Les anges protègeront le nouveau baptisé. Le mot chérubin, Kérubim, signifie en hébreu : lieu de la Vérité. « Celui qui aura cru, et qui aura été baptisé, sera sauvé » nous dit saint Marc.
Le socle torsadé du baptistère repose sur des sculptures de têtes de créatures maléfiques que l’on peut voir aussi sur certains chapiteaux de piliers de l’église, rappelant ainsi la victoire du Christ sur la mort, victoire du bien sur le mal. Le baptême est le sacrement de la naissance à la vie chrétienne.
A l’origine, les lieux du baptême se situaient en dehors des églises, puis ils furent installés à l’entrée de celles-ci.

Aujourd’hui, comme ici, les baptistères sont plutôt placés tout près du chœur, proche de l’ambon (pupitre du livre des Écritures) et de l’autel pour signifier le lien indissociable entre la vie nouvelle du baptisé, la Parole de Dieu et l’Eucharistie.
Nouvellement offert et installé, ce baptistère fut béni le 27 février 2022 par Mgr Thierry Scherrer, évêque de Laval.