Le 1er orgue dont on a conservé le souvenir date de la fin du 16e siècle. Il était placé dans la 1ère travée de la nef, sur une petite tribune, contre le mur Sud. Le positif de dos, posé au bord de la tribune, avait à sa base un « papotier ». Il s’agissait d’un masque grotesque en bois qui claquait de la mâchoire et roulait des yeux grâce à une pédale actionnée par l’organiste. Enlevé au moment du démontage du buffet d’orgue en 1878, il fut conservé dans une collection privée et racheté par la ville en 2006. Il est maintenant exposé au musée des Beaux-Arts de Laval.

A la suite des travaux de la Basilique en 1895, il est décidé la construction d’un nouvel instrument. C’est le facteur d’orgue Nantais Louis Debierre qui en est chargé. Afin de ne pas occulter la verrière du fond de l’église, le buffet est construit en « Arc de triomphe ». Il comporte 24 jeux répartis sur 2 claviers et un pédalier. Les jeux du Grand Orgue sont situés de part et d’autre de l’ouverture, le Récit est situé au sommet dans la partie en forme de cintre.

Cette disposition a été rendue possible par l’utilisation de l’invention récente à cette époque d’une transmission électro-pneumatique. L’orgue a bénéficié d’un relevage en 1924 par Gloton, le successeur de Debierre. Un autre relevage en 1965 lui a donné sa composition actuelle de 26 jeux. En 1995, le facteur Jean Renaud remplace à la console le système de transmission des notes de Debierre, procède au recablâge des claviers et du pédalier et installe un système de double registration.

L’orgue a conservé son esthétique romantique de 1895 mais les ajouts de jeux effectués lors du relevage de 1965 permettent de jouer un large répertoire, de la période classique à nos jours.

Pour entendre cet orgue joué par Jean-Philippe Oury dans  « Prière à Notre-Dame, de Boëllmann« , cliquez sur le 2ème module intitulé : Pour en savoir plus.

 

 

 

 

 

 

En savoir plus

« Prière à Notre-Dame » de Boëllmann, joué par Jean-Philippe Oury.