Retable Sainte-Anne
Retable du XVIIème siècle
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Conservé dans l’absidiole du bras sud du transept, le retable de sainte Anne est le seul à subsister dans la basilique. Attribué aux architectes lavallois Jean et Michel Langlois, il a été commandé par Urbaine de Rougé, prieure du prieuré d’Avesnières de 1652 à 1654.
Concave, il épouse la forme du mur de la chapelle. Rythmé par des colonnes de marbre noir, il s’articule en trois corps agrémentés d’un abondant décor doré sculpté de feuillages, de rinceaux et de guirlandes de fruits.
Au sommet, dominant l’ensemble, la statue du Christ montre un geste de bénédiction adressée à la nouvelle alliance sous les traits de sainte Anne qui a donné naissance à Marie, mère de Jésus.
Les niches latérales abritent les statues de saint Urbain. Fêté le 19 mai, il est évêque de Rome en 222. Il meurt en 230, lors d’une émeute dirigée contre les chrétiens.
À gauche est représenté Tobie, véritable référence pour les communautés par son message de fidélité à la règle. Il est accompagné de l’archange Raphaël, ange gardien protégeant l’humanité.
La niche centrale recueille le groupe sculpté de l’Éducation de la Vierge avec sainte Anne et Marie. Toutes deux vêtues de robes dorées marchent avec tendresse sur le chemin de la foi, méditant les textes de l’Ancien Testament.
Sur l’autel de marbre gris repose un tabernacle orné d’une colombe dorée et, sur sa porte, se détache une Crucifixion.
En médaillon de l’autel, un bas-relief de marbre blanc représente l’agneau couché sur la croix reposant sur le livre aux 7 sceaux, selon l’invitation eucharistique : « Heureux les invités au repas de noces de l’agneau ».