Au sommet du chœur sur le dernier niveau de l’abside, trois ouvertures permettent une place d’honneur aux vitraux qui mettent en lumière les Évangélistes, saint Matthieu, saint Luc et saint Jean, dont les écrits racontent la vie de Jésus lus lors des offices. L’évangéliste saint Marc n’a pu être représenté car la dernière arcade, non ouverte, ne permet pas le passage de la lumière.

À gauche, le premier vitrail peint un personnage à la grande cape sacerdotale rouge. De sa main droite il nous bénit, de sa main gauche, il tend le calice de l’Eucharistie qui combat le mal représenté par un serpent enroulé. L’attribut à ses pieds, l’aigle, nous indique qu’il s’agit de l’évangéliste Jean. Voici l’apôtre que Jésus aimait, celui dont les écrits portent la Parole le plus haut et le plus loin comme le vol de l’aigle.
Le vitrail du centre met en lumière l’évangéliste Matthieu.
Par le geste de sa main droite, il tend l’oreille pour écrire l’histoire de la vie du Christ. La voix du Seigneur lui est transmise par son attribut fidèle : l’Homme à la grande cape bleue. Des angelots balayent de leurs ailes l’espace céleste. L’apôtre entend leur enseignement dans leurs murmures et leurs chants.

À droite, l’évangéliste Luc tient la bible sur son cœur. Pour lui, la Parole est un trésor. Ses yeux levés semblent suivre le Christ dont il dit qu’il a été enlevé au ciel quelque temps après sa mort. Aux pieds de l’évangéliste repose, en jaune et vert, le taureau ailé, son attribut, symbole du sacrifice qu’offrait le grand prêtre dans le temple de Jérusalem.

Ces vitraux, comme tous ceux de la basilique sont de Max Ingrand. Ils ont remplacé les vitraux anciens détruits lors de la guerre.