Chapelle de la croisade Eucharistique,

Cette chapelle est dominée par un autel décoré de mosaïques, édifié en 1936. Ces mosaïques font mémoire de la visite de 10.000 jeunes de la Croisade eucharistique du 28 juin 1934. Les tesselles, petits cubes de pierre formant l’illustration, utilisent une riche gamme de bleu. Avec leurs étoiles d’or, elles sont rendues vivantes par le miroitement des vitraux. Le retable de l’autel illustre la visite des pèlerins. De chaque côté, les croisés en pèlerinage, brandissent leurs bannières. Au centre, voici l’événement de Pontmain. Là, la petite église, le calvaire, les quelques maisons du bourg se figent sous la neige. Au-dessus du village, dans une mandorle bleu profond cernée d’or, apparaît Marie. Quatre bougies font vibrer les étoiles de sa robe. Les enfants en prière sont émerveillés par la splendeur de l’Apparition recevant les bienfaits de la confiance en Marie comme une pluie d’étoiles. Entre les deux groupes des jeunes habitants de Pontmain, un blanc chemin vers la Vierge s’ouvre pour nous, visiteurs d’aujourd’hui.

Le devant de l’autel rappelle le pèlerinage des croisés : deux jeunes gens offrent une couronne de roses à la Vierge symbolisée par son monogramme doré : AM entrelacés, signifiant Ave Maria. Tel un phylactère, un long ruban se déroule inscrivant le message de Pontmain, encore et toujours : Mais priez mes enfants !

 

Tous les vitraux des chapelles latérales, aux dessins classiques, ont été réalisés en 1890 par Auguste Alleaume dont l’atelier sera installé à Laval en 1893. Ceux-ci montrent, à gauche, saint Louis de Gonzague, patron des étudiants, et à droite saint Isidore, patron des agriculteurs. Le vitrail central est orné de symboles de dévotion mariale par trois invocations des litanies de la Vierge :  de chaque côté, Vase spirituel, Vase honorable.  Au centre, Marie, Porte du ciel. À Pontmain, Marie, dans sa mandorle céleste est vraiment : La Porte du ciel.