Cette chapelle a été édifiée en 1638 par Pierre Corbineau. Ce retable a toutes les caractéristiques de l’art du retablier : des colonnes de marbre noir d’Argentré et rose de Saint-Berthevin surmontées de frontons en tuffeau richement décorés, des obélisques élégants, des guirlandes de fleurs conduisant à des têtes de chérubins.

Le tableau central, huile sur toile, daté de 1840, montre saint François en prière dans sa robe de bure, les bras croisés sur son cœur. Il est entouré de roches massives. Derrière lui l’horizon se colore, le jour se lève. Devant, lui, sur un rocher, le livre de la Parole est posé sur un crâne. Jésus, le Verbe de Dieu, par sa résurrection a vaincu la mort représentée par le crâne : c’est le fondement de la foi des chrétiens. À côté de ce livre, on remarque un petit papier inscrit de quelques mots. François vient de composer une de ses méditations par laquelle il loue le Seigneur pour la beauté de sa création : Loué sois-tu, mon Seigneur avec toutes tes créatures, spécialement messire frère soleil (…) De toi, le très haut, il nous offre le symbole.

            Au-dessus du tableau se trouve l’insigne des tertiaires franciscains, une corde stylisée entourant une croix, le bras du Christ rejoint un bras vêtu d’une bure.

Dans la niche supérieure, se tient une statue de sainte Claire, fondatrice des clarisses, 2ème ordre franciscain. Première femme à avoir écrit une règle pour un ordre féminin, elle porte le livre de sa règle dans sa main gauche et dans sa main droite, l’ostensoir, son attribut qui, ici, a disparu, par celui-ci, elle aurait fait fuir des sarrasins envahissant le monastère Saint Damien.