La chapelle Saint-Joseph est dominée par un retable du XVIIe siècle attribué à Pierre Corbineau, remarquable par ses colonnes de marbre noir et rose. Dans l’alcôve, au-dessus

de l’autel, la grande statue de Saint Joseph est du début XIXe siècle.

Saint Joseph, au manteau rouge et vert, tient de la main droite son attribut, le bâton fleuri. Sur son bras gauche, il porte l’Enfant Jésus qui pose sa petite main sur son cou avec tendresse.

Dans son amour de père adoptif, Joseph présente l’Enfant comme Sauveur à tous ceux qui l’approchent.

Dans la niche supérieure, une statue de la réformatrice du Carmel, Sainte Thérèse d’Avila, montre le visage et le regard de la sainte tournés vers le ciel, en supplication. Fondé par des ermites sur le mont Carmel en Palestine à la fin du XIIe siècle, l’ordre des  Carmélites a comme inspirateur le prophète Élie et comme protecteur saint Joseph.

Sur le mur d’en face, un tableau représente le Christ flagellé. Cette scène, tirée de l’évangile de la Passion du Christ, est à l’origine de la conversion de cette grande sainte qu’est Sainte Thérèse d’Avila.

Une plaque de marbre invite les visiteurs à partager la dévotion que portent les mayennais à saint Joseph notamment par le pèlerinage, le 19 mars, à Saint Joseph des champs, une communauté à quelques km de Laval.